Résumé :
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Ce numéro se propose d’apporter à la question du chez-soi dans le temps du vieillir une réponse, provisoire et partielle. Provisoire car la notion de chez-soi est dépendante des habitudes de vie de générations qui se ressemblent de moins en moins. Partielle car elle ne prétend pas rendre compte de la diversité de toutes les situations d’habiter. Être temporel par essence, l’homme a besoin de lieux où faire halte durablement ou passagèrement à toutes les étapes de sa vie. Ces lieux sont en lien étroit avec la définition qu’il se donne de lui-même et avec les transformations qui l’affectent. Comment, à partir du passage de la retraite, les habitants organisent-ils les espaces dans ce temps nouveau de la vie ? Quels sont les parcours qu’ils font dans leur logement, leur quartier, leur région ; puis de ces derniers à des logements plus ou moins désirés ou désirables ? Quelles sont les utopies qui fondent leur désir d’habiter qui ne sont celles ni de leurs parents ni celles de leurs enfants ? Quelles peurs traversent ce désir d’habiter au fur et à mesure de l’avancée en âge ?
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