Résumé :
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Posant l’hypothèse que les pratiques et les projets résidentiels au moment de la retraite sont étroitement liés aux parcours de vie des individus ainsi qu’aux caractéristiques des parcs à logement et des politiques en matière de logement, les auteurs examinent plus spécifiquement le parcours résidentiel, géographique, professionnel et familial d’une soixantaine de baby-boomers appartenant aux classes moyennes. Ceux-ci habitent à Paris ou à Londres, dans des quartiers réputés pour s’être fortement gentrifiés depuis le début des années 1980. A Paris, il s’agit du 11e arrondissement et de Montrouge, respectivement situés dans le centre de la ville et en banlieue de Paris. A Londres, il s’agit du quartier Islington, considéré comme le berceau de la gauche intellectuelle, et East-Dulwich, un quartier au sud de la ville. Dans chaque quartier, quinze baby-boomers, nés entre 1945 et 1954, étaient invités à retracer leurs parcours résidentiel et professionnel et à décrire leur quartier et leurs relations familiales et amicales. Une attention particulière était portée à la fin du parcours professionnel, au passage à la retraite et aux projets d’avenir.
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