Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES qm8mR0xE. Diffusion soumise à autorisation]. Il est parfois difficile de travailler pour les mères de famille monoparentale, d'autant plus quand elles vivent dans un pays où peu de moyens sont mis en oeuvre pour articuler travail rémunéré et charges parentales. Dans un tel contexte, est-il préférable de travailler et disposer de plus de ressources financières, au risque d'avoir une vie plus stressante, ou d'y renoncer ? Quel est le lien entre ces choix d'activité et la santé perçue ? Telle est la question que se posent cet article dans le contexte particulier de la Suisse où les mères avec de jeunes enfants à charge, quelle que soit leur situation conjugale, ne sont pas incitées par l'État à exercer une activité rémunérée à temps plein. Mobilisant le panel suisse des ménages, les auteures analysent les relations entre la santé perçue et l'exercice d'un travail rémunéré à temps plein ou à temps partiel, pour les mères seules relativement aux mères en couple, selon leur niveau d'instruction. Elles mettent en exergue un risque plus élevé de mauvaise santé déclarée pour les mères seules par rapport aux mères en couple, en particulier pour celles qui ne travaillent pas ou travaillent peu d'heures.
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