Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS BR0xlk9p. Diffusion soumise à autorisation]. Introduction : pour produire des indicateurs de délai de prise en charge des personnes atteintes de cancer à partir des bases de données médico-administratives, nous avons voulu savoir si la date d'effet d'affection de longue durée (ALD) pour cancer pouvait être utilisée comme "proxy" de la date de diagnostic histologique. Objectif : étudier la concordance entre les dates de diagnostic du cancer et d'effet d'ALD. Matériel méthodes : les données étaient issues des registres de cancer de l'Isère pour 2011, du Tarn et de Lille et sa zone de proximité pour 2009-2011 et concernaient le côlon-rectum, le poumon et le sein. L'analyse a porté sur la différence entre les dates de diagnostic et d'effet d'ALD. Résultats : l'effectif d'analyse était de 1 852,1 514 et 3 437 cas, respectivement, pour les cancers du côlon-rectum, du poumon et du sein. Seulement 19%, 8,5% et 15%, respectivement, des patients atteints de cancers du côlon-rectum, de poumon et du sein, présentaient des dates identiques de diagnostic de cancer et d'effet d'ALD. La valeur absolue de la différence entre les deux dates était supérieure à une semaine chez 54% des patients (cancers colorectal et du sein) et 73% des patients pour le cancer du poumon. Discussion conclusion : en l'absence d'information sur la date de diagnostic histologique, la date d'effet d'ALD ne peut pas servir de "proxy" de date pour calculer les indicateurs de délai de prise en charge des cancers.
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