Résumé :
|
Après une période dite désaliéniste, la psychiatrie a évolué vers ce que l'auteur propose d’appeler le "néoaliénisme" décrivant une forme nouvelle d’enfermement et de contrainte dans la psychiatrie hospitalière. Il est possible de montrer que contrairement à l’évidence commune, liberté et sécurité ne sont pas obligatoirement dans des rapports d’antinomie mais fonctionnent parfois de concert, en particulier à l’hôpital. La préservation des libertés améliore le plus souvent la sécurité. Au-delà de la sécurité, le soin lui-même requiert une part minimum de liberté, dès lors que celui-ci ne se résume à un traitement purement chimique. (R. A.)
|