Titre :
|
Regard des personnes âgées sur la prescription des médicaments potentiellement inappropriés dans le premier niveau de soins à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso (2016)
|
Titre original:
|
Point of view of older adults on the potentially inappropriate medications prescribing in primary care facilities in Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
|
Auteurs :
|
H. Hien ;
N. Toe ;
F. Tou ;
M. Adiara ;
F. Badini-kinda ;
M. Ouedraogo
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 64, n° 1, février 2016)
|
Pagination :
|
pp.15-21
|
Langues:
|
Français
|
Mots-clés :
|
Afrique
;
Association thérapeutique
;
Burkina Faso
;
Contre indication
;
Enquête qualitative
;
Enquête transversale
;
Facteur iatrogène
;
Interférence médicament
;
Médicament
;
Personne âgée
;
Prescription
;
Relation soignant soigné
;
Enquête
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par ORSRA EGqs9R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Les caractéristiques organisationnelles des services de santé qui peuvent influencer les prescriptions des médicaments potentiellement inappropriés dans le premier niveau de soins en Afrique subsaharienne sont mal connues. L'objectif de cette étude était de décrire les facteurs facilitant les prescriptions des médicaments potentiellement inappropriés dans le premier niveau de soins à Bobo-Dioulasso selon la perspective des personnes âgées. Méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale à prédominance qualitative dans le premier niveau de soins de novembre 2013 à février 2014. Un échantillon de convenance de 60 personnes âgées de 60ans ou plus, souffrant d'au moins d'une pathologie chronique, suivies en ambulatoire ou en hospitalisation a été constitué. Une analyse du contenu thématique des entretiens a été réalisée. Résultats : Nos résultats montrent que le système de référence des patients est insuffisant. Nous avons également noté de nombreux prescripteurs différents lors des soins et une faible communication entre le médecin et le malade. Cela entraîne des conséquences comme l'absence de la revue des médicaments consommés avant une nouvelle prescription, l'absence d'échanges sur les motifs de changements des médicaments et des changements répétés de traitements lors de l'hospitalisation. Les prescripteurs des médicaments potentiellement inappropriés étaient pour la plupart des infirmiers. Conclusion : La faible communication entre le médecin et le malade est un défi dans l'utilisation des médicaments potentiellement inappropriés. Le travail en équipe est une importante caractéristique organisationnelle du système de soins ; son renforcement peut être une piste pour améliorer la prescription rationnelle des médicaments.
|
En ligne :
|
https://login.ehesp.idm.oclc.org/login?url=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S039876201500468X
|