Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES R0xCE9JE. Diffusion soumise à autorisation]. En France, les femmes sont aujourd'hui plus diplômées que les hommes. Cette évolution a eu des conséquences sur la formation du premier couple et sur la tendance, ancienne, à la formation de couples dans lesquels la femme est moins diplômée que son conjoint, appelée hypergamie féminine. À partir de l'enquête rétrospective Étude de l'histoire familiale (Insee-Ined, 1999), et article analyse les caractéristiques éducatives des conjoints lors de leur première union ainsi que le taux de célibat définitif par niveau d'études au fil des cohortes depuis les générations nées dans les années 1920. Démêlant les effets de structure des effets de genre, il remet en question l'existence d'une norme d'hypergamie féminine qui résisterait au changement de composition par sexe des diplômés, et met en évidence des évolutions profondes dans la fréquence du célibat définitif des hommes et des femmes selon le niveau de diplôme.
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