Résumé :
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L'exigence de continuité du service public est au coeur de l'accomplissement de la fonction de tout agent public ; le retard de l'agent entre en contradiction directe avec cette règle élémentaire d'accomplissement des missions d'intérêt général. Ce retard peut, d'une part, refléter l'incapacité professionnelle de l'agent qui, s'il ne parvient pas à remédier aux lacunes relatives à son obligation de servir, devra à terme être licencié pour insuffisance professionnelle. Il peut, d'autre part, constituer un manquement fautif de l'agent qui refuse de se plier aux impératifs de sa fonction et encourt, dans ce cas, une sanction disciplinaire. Dans les deux hypothèses, l'administration doit porter sur la prestation professionnelle de l'agent une appréciation exempte d'ambiguïté, pour choisir le fondement adéquat de la décision consécutive au retard.
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