Résumé :
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Le but premier de toute éducation est de faire intérioriser par les enfants les normes de la culture à laquelle ils appartiennent, et les habitudes de pensée qui les feront agir. Les institutions de normalisation –comme l’école– produisent donc le conformisme requis pour vivre "normalement" dans la société. Mais le comportement jugé anormal d’un élève ne pourrait-il être vu non comme son anormalité, mais comme un indice, ou un symptôme, d’un trouble de l'institution même qu’il perturbe ? La voie proposée par Freinet fut celle d’une rénovation scolaire par une humanisation des pratiques d’enseignement et une transformation du milieu pour ces pratiques. (R. A.)
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