Résumé :
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L’absence d’accès aux technologies «nouvelles» est à la source d’un nouveau handicap qui altère l’accès à la vie sociale d’une partie de la population, notamment celle des personnes âgées : la «technopénie». Cette carence peut être liée à la personne elle-même, qui n’a pas reçu de formation adaptée ou qui fait preuve d’un refus délibéré d’usage, mais aussi à l’environnement de la personne (négation du besoin d’usage, mauvaise adaptation de la technologie aux besoins de la personne, sous-information du professionnel prescripteur ou utilisateur, absence d’offre adaptée...). Pourtant, ces nouvelles technologies peuvent devenir des outils puissants de lutte contre l’isolement et de compensation adaptée des handicaps, à condition de respecter une éthique du service, de l’assistance, du soin et de ne pas supprimer l’accompagnement humain, mais au contraire de le libérer des tâches automatiques. Réduire le handicap «technopénique» nécessitera un développement des formations et des études en gérontechnologie.
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