Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA 8pR0xkIA. Diffusion soumise à autorisation]. Les centres hospitaliers généraux de proximité, qui jouent un rôle important dans la prise en charge en médecine, chirurgie, obstétrique dans les territoires de santé, sont confrontés à des difficultés spécifiques dans le système de tarification à l'activité. La compatibilité entre le maintien d'un portefeuille d'activités médicales, qui réponde aux besoins de la population et soit viable d'un point de vue médico-économique, n'est pas évidente. La stratégie médicale de l'établissement vise alors à répondre à ce dilemme en explorant trois pistes : la juste valorisation de l'activité, la consolidation des activités déficitaires et le développement de nouvelles activités. De ce fait, l'accès aux compétences médicales adéquates est crucial et nécessite la mise en place de partenariats avec les centres hospitaliers de référence et/ou de recours. Pour remplir pleinement leurs objectifs, ces coopérations doivent respecter l'intérêt à agir des parties, laisser la primauté au projet médical et être équilibrées économiquement. De nombreux exemples montrent que cette stratégie partenariale ne constitue néanmoins pas une réponse toujours suffisante au dilemme étudié. Au niveau des établissements, la T2A ne peut être la porte d'entrée des stratégies médicales qui doivent intégrer d'autres impératifs : accès aux soins, démographie médicale, demande du patient, et surtout qualité de la médecine délivrée en proximité. Seuls des choix politiques peuvent donner la lisibilité nécessaire aux centres hospitaliers de proximité confrontés à cette situation. (résumé auteur).
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