Titre : | Service universel versus service public (2015) |
Auteurs : | Hilème Kombila |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de la fonction publique (n° 355, mai 2015) |
Pagination : | pp.59-62 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Service public ; Privatisation ; Compensation ; Mutualisation ; Secteur privé ; Secteur public ; Concurrence ; Intérêt général ; Infraction ; Téléphone ; Télécommunication |
Résumé : |
Le service universel peut-être perçu comme un « filet de sécurité social lorsque les forces du marché n’offrent pas, à elles seules, un accès peu onéreux aux services de base pour les consommateurs ». Or, malgré ces avantages proclamés au niveau européen, le service universel est souvent accusé, au niveau national, de ne pas être à la hauteur de la conception française des services publics. En effet, il ne permettrait pas « de remplir le rôle d’instrument de cohésion sociale et de lutte contre l’exclusion que l’on attend du service public à la française ».
Le service universel doit accompagner la libéralisation des services dans l’Union européenne, tels que les télécommunications ou les postes. Il permet le maintien, pour tous les utilisateurs et tous les consommateurs, de l’accessibilité et de la qualité des services pendant le processus de libéralisation des marchés. Autrement dit, durant le passage d’une situation de prestation de services sous monopole à celle de marchés ouverts à la concurrence, le service universel se définit comme un ensemble minimal de services d’une qualité donnée auquel tous les utilisateurs et les consommateurs ont accès, compte tenu de circonstances nationales spécifiques, à un prix abordable. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
097290 | CAH | Périodique | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |