Titre : | Rapport sur la territorialisation des activités d'urgences |
Auteurs : | Jean-Yves Grall |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Ministère des Affaires sociales de la Santé et des Droits des femmes, 2015/07 |
Description : | 30p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Urgence hospitalière ; Organisation urgence ; Historique ; Service urgence ; Soins ambulatoires ; Médecin spécialiste ; Soins urgence ; Délai ; Prise charge ; Organisation soins ; Organisation hospitalière ; Recrutement |
Résumé : | Par lettre du 11 mars 2015, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a confié à Jean-Yves Grall, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) Nord-Pas-de-Calais, une mission de réflexion sur la prise en charge territoriale des urgences. Dans ce rapport remis à la ministre le 22 juillet 2015, Jean-Yves Grall établit dans un premier temps quelques éléments de bilan 20 ans après le rapport STEG (rapport sur la médicalisation des urgences issu des travaux de la commission dirigée par le Professeur Adolphe Steg en 1993) et pose en deuxième partie les principes permettant d’adapter la stratégie de prise en charge de l’urgence. Puis, il présente des propositions et un plan d'actions. Les constats de la mission sont les suivants. Les enjeux de la prise en charge des urgences nécessitent des adaptations permanentes à la fois pour répondre à l’objectif d’accès pour tous aux soins urgents en moins de 30 minutes, en maintenant une haute qualité de prise en charge et en permettant également le recrutement de médecins urgentistes, en particulier sur certains territoires. Le rapport STEG posait des bases fondatrices en 1993 sur la médicalisation des services d’urgences. Le bilan plus de 20 ans après montre que l’objectif en termes de qualité et de sécurité est atteint avec le recrutement de médecins spécialistes de l’urgence et la «séniorisation» de l’accueil. Pour autant, l’afflux dans les services d’urgences n’a cessé de croitre pour une majorité de motifs ne le justifiant pas, le nombre d’urgences vraies restant stable et minoritaire. En conséquence, plusieurs propositions sont avancées autour de quatre axes : 1-Permettre un accès aux soins de qualité sur les territoires pour la population 2-Etablir des niveaux pour les structures prenant en charge les urgences 3-Optimiser la ressource en compétences de médecin urgentiste 4-Améliorer l’accessibilité de la prise en charge des patients ne relevant pas de l’urgence vraie. Parmi les propositions : formaliser sous l’égide des ARS un réseau territorial de prise en charge des urgences, créer des équipes d’urgentistes de territoire sur la base des futurs Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT), élargir les périodes d’ouverture de maisons médicales proches des services d’urgence, organiser au sein du territoire des filières spécifiques comme la traumatologie dite «petite»... |
En ligne : | http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2015-07-06_Rapport-Territorialisation_des_Urgences.pdf |
Documents numériques (2)
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