Résumé :
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A Paris intra-muros, où l'ensemble des hôpitaux occupe une surface d'environ 350 hectares (à comparer aux quelques 500 hectares dévolus aux espaces verts), peu d'efforts ont été consacrés à la réflexion sur la place du paysage et l'usage de la nature dans les établissements de santé. S'il est bien un espace urbain dans lequel le paysage n'a pas droit de cité, c'est l'hôpital, où le fonctionnalisme spatial est de mise. Cette logique fonctionnelle a été poussée à son paroxysme avec a construction d'hôpitaux monoblocs où, pour d'évidentes raisons, l'hyper technicité prévaut, laissant peu de place à des "respirations" et négligeant les aménagements extérieurs.
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