Résumé :
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La question des frais d’inscription dans les établissements d’enseignement supérieur français (EESF) revient régulièrement dans le débat public. Faut-il les augmenter pour rendre le système français plus équitable, plus efficient et accroître les ressources des universités ? Séverine Chauvel et Léonard Moulin ne le croient pas et se prononcent pour l’instauration d’un régime d’éducation « par répartition », fondé sur la gratuité des études, un financement public des universités et une allocation universelle d’autonomie attribuée à tous les étudiants, le seul à être équitable et efficace à leurs yeux. Face aux besoins de financement accrus des établissements supérieurs et à l’iniquité du régime actuel, Laurent Batsch plaide quant à lui pour la hausse et la modulation des frais d’inscription, seules à même de garantir le financement des établissements, la qualité des enseignements et l’équité. Le débat s’articule en deux parties : 1) Instauration des frais d’inscription dans l’enseignement supérieur, limites et alternative. 2) La modulation des droits d’inscription, une nécessité pour les universités et un choix démocratique.
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