Résumé :
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Les prises en charge non médicamenteuses dans la maladie d’Alzheimer sont importantes et recommandées notamment par la Haute Autorité de Santé mais elles souffrent de l’insuffisance d’études montrant leur efficacité. Les thérapies médicamenteuses, quant à elles, sont souvent prescrites, notamment lors de troubles du comportement, mais avec des effets secondaires parfois dévastateurs. L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets d’une thérapie écosystémique des troubles de la communication sur les troubles du comportement et les prescriptions de neuroleptiques de patients institutionnalisés atteints de maladie d’Alzheimer. Nous avons pris en charge trente de ces patients ainsi que leurs aidants pendant six mois et constitué un groupe-témoin de 10 personnes. Ainsi, à l’inverse de nos témoins, la communication de la majorité de nos patients est devenue plus efficiente. De plus, leurs troubles du comportement et leur prescription de neuroleptiques ont diminué ou se sont stabilisés.(RA)
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