Résumé :
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A la lumière de la théorie fonctionnelle de l’autodétermination (TfAD) et de la théorie de l’autodétermination (TAD), cet article vise à dresser un portrait de la recherche sur le développement de l’autodétermination chez les personnes ayant une déficience intellectuelle (DI). Un type de soutien spécifique, le soutien à l’autodétermination (SA), est proposé par la TAD comme un moyen d’intervention auprès de cette clientèle afin de favoriser leur autodétermination. Même si la TAD n’est pas une théorie spécialisée en DI et ce, contrairement à la TfAD, elle semble très pertinente car elle spécifie les caractéristiques du contexte social favorisant le développement de l’autodétermination et l’ajustement de la personne, un aspect négligé des recherches faites dans le cadre de la TfAD. La TAD est une théorie de la motivation et de la personnalité qui s’intéresse tout particulièrement aux caractéristiques de l’environnement social favorisant l’autodétermination de l’individu. Tout d’abord, les auteurs présentent les études de la TfAD qui évaluent les effets des interventions visant le développement de l’autodétermination. Il en ressort que la TfAD met l’accent sur le développement d’habiletés et d’attitudes permettant de devenir plus autodéterminé. Les auteurs présentent ensuite le SA et les études sur ses effets. Puis, la TAD et la TfAD sont comparées et contrastées l’une avec l’autre afin de démontrer leurs différences et leur complémentarité. Enfin, les auteurs proposent des directions de recherche futures et concluent que le SA constituerait un moyen d’intervention supplémentaire afin de faciliter l’autodétermination et l’ajustement des personnes ayant une DI. (R.A.)
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