Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA lDR0xIko. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : La relation entre le genre et la pathologie cérébrovasculaire reste controversée. Le but de notre étude est d'évaluer la relation entre le genre et les facteurs de risque vasculaire, les variables biologiques et la sévérité du déficit neurologique au cours des accidents vasculaires cérébraux. Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale, réalisée de mars à août 2011 dans le service de neurologie du CHU de Brazzaville ayant inclus tout patient hospitalisé pour accident vasculaire cérébral (AVC) confirmé. Les variables de l'étude ont été : l'âge, le sexe, les facteurs de risque vasculaire, les scores NIHSS et Glasgow, la pression artérielle, le bilan biologique et les complications. L'analyse statistique a été réalisée sur SPSS12. Résultats : Quatre-vingt patients ont été inclus. L'âge moyen était de 62,7+/-11,2 ans dont 58,8% d'hommes. Parmi les facteurs de risque, l'alcoolisme et le tabagisme étaient plus fréquents chez les hommes que chez les femmes respectivement avec un p=0,005 et p=0,032. Le stress psychosocial plus fréquent chez la femme que chez l'homme (p=0,042), cependant il n'a pas été noté de différence significative pour les différentes variables biologiques, la sévérité de l'AVC et la survenue des complications. Conclusion : Notre étude montre que dans le contexte congolais, le sexe n'influence pas de façon significative les différents paramètres au cours de l'accident vasculaire cérébral, mais les hommes consomment plus d'alcool et les femmes sont plus souvent exposées au stress psychosocial.
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