Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA GqAD9R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : En République démocratique du Congo, la prise en charge des urgences médicales n'est pas organisée et la mortalité des patients reçus aux urgences, notamment des cliniques universitaires de Kinshasa, est relativement élevée et précoce. Les déterminants de ces décès sont très peu connus. L'objectif de cette étude est d'identifier les facteurs prédictifs de la mortalité des patients admis pour urgences médicales aux cliniques universitaires de Kinshasa. Méthodes : Cette étude est un suivi prospectif d'une cohorte de tous les patients reçus du 15 janvier 2011 au 15 février 2011 au service d'urgences de médecine interne des cliniques universitaires de Kinshasa (427 patients au total). Parmi ceux-ci, 13 arrivés décédés ont été exclus de l'étude. Les patients inclus (n=414) ont été suivis jusqu'à leur sortie de l'hôpital. Leurs données démographiques, cliniques, biologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives ont été relevées. Quatre modèles de régression logistique ont été élaborés pour étudier les facteurs prédictifs de la mortalité des patients. Résultats : L'âge médian des patients était de 40 ans (écart interquartile : 28-58 ans), 54,1% étaient des hommes, 15,9% avaient un pronostic vital engagé à l'arrivée. Au total, 51 patients (12,3%) sont décédés. En régression logistique, la provenance d'autres structures sanitaires (OR : 3,5 ; IC à 95% : 1,7-7,1), le score de Glasgow d'admission
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