Résumé :
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[BDSP. Notice produite par MIN-SANTE ooDR0xr9. Diffusion soumise à autorisation]. Percevoir un revenu minimum garanti ne permet pas toujours de vivre décemment. Plus de la moitié des bénéficiaires de minima sociaux sont considérés comme pauvres en termes de conditions de vie, en France fin 2012. Ils cumulent au moins huit difficultés parmi les vingt-sept retenues par l'Insee, entre contraintes budgétaires, retards de paiement, restrictions de consommation et difficultés liées au logement ; ils sont plus touchés par cette forme de pauvreté que les personnes aux revenus modestes. Six bénéficiaires de minima sociaux sur dix subissent d'importantes restrictions de consommation. Les privations alimentaires sont très répandues et conduisent 9% d'entre eux à avoir recours à l'aide alimentaire. 18% ont renoncé à consulter un médecin pour des raisons financières. Près de la moitié des bénéficiaires se déclarent contraints sur un plan budgétaire. Lorsqu'ils empruntent de l'argent, pour couvrir avant tout leurs dépenses d'alimentation et de logement, ils se tournent en général vers leur entourage. Un tiers des bénéficiaires a eu des retards de paiement en 2012 et un cinquième des conditions de logement difficiles.
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