Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC nR0xJ9sG. Diffusion soumise à autorisation]. La réflexion organisée par la CME d'un centre hospitalier sur la décision d'arrêt de traitement, a été l'occasion de mesurer combien l'analyse de cette décision médicale permet d'introduire l'ensemble des professionnels à la reconnaissance des fondamentaux de l'éthique. La loi Leonetti du 22 avril 2005 définit et fixe un cadre à l'arrêt de soin. Elle prévoit que l'on peut arrêter des soins ou ne pas les mettre en oeuvre, s'ils sont inutiles ou disproportionnés, mais tout en respectant l'obligation de prendre soin. Ces éléments amorcent la réflexion éthique. Le texte législatif permet de comprendre la distinction entre le légal et l'éthique ; il autorise et interdit certaines choses, mais ne précise pas le détail de la décision. On y retrouve également la distinction entre l'acte et le sujet : ce ne sont pas certains soins qui seraient récusés, mais le contexte dans lequel ils seraient appliqués, un contexte évalué en situation. Enfin, la lecture met en évidence l'articulation entre la recherche du bien de la personne et celle du bien commun : prendre soin est un impératif qui se situe dans les limites de l'humanité des soignants.
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