Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC kDkHR0xD. Diffusion soumise à autorisation]. Les loteries comme forme d'indemnité compensatoire sont devenues une pratique de plus en plus courante dans les recherches en santé au Québec. Dans certains cas, elles servent à encourager la participation à des projets pour lesquels il est difficile de recruter, alors que pour d'autres, elles aident à compenser les sujets quand les fonds de recherche ne permettent pas de le faire plus généreusement. Mais des limites éthiques doivent être définies par rapport à cette pratique. À l'aide d'une étude de cas, deux perspectives sur la question seront dégagées : la perspective utilitariste, qui se concentre davantage sur l'analyse bénéfices & #8211 ; inconvénients ; et l'approche kantienne, qui favorise d'abord une protection stricte de l'autonomie. L'article tentera par la suite de démontrer qu'il vaut mieux que les comités d'éthique privilégient l'approche kantienne, même si celle-ci peut paraître rigide. Les arguments avancés pour soutenir cette position tournent autour de quatre facteurs essentiels à l'élaboration de normes valides en éthique de la recherche : la cohérence, l'universalité, l'égalité et la justice.
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