Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS mC9FkR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Evaluer le programme Chiranjeevi Yojana, un partenariat public-privé établi pour améliorer la santé maternelle et néonatale au Gujarat, en Inde. Méthodes Une enquête sur les ménages (n=5597 ménages) a été ménée à Gujarat pour collecter les données rétrospectives sur les naissances ayant eu lieu au cours des 5 années précédentes. La relation entre le programme Chiranjeevi Yojana et la probabilité d'accouchement dans des établissements de soins de santé, la probabilité de complications obstétriques et les dépenses moyennes des ménages pour les accouchements a ensuite été examinée par une étude d'observation utilisant une approche de l'écart dans les différences. Les caractéristiques des individus et des ménages ainsi que les effets fixes des districts et de l'année ont été contrôlés en utilisant des régressions multivariées. Les données issues des dernières vagues d'enquêtes sur les installations et le niveau des ménages des districts (DLHS-3) menées au Gujarat (n=6484 ménages) ont été utilisées dans des analyses parallèles. Résultats Entre 2005 et 2010, le programme Chiranjeevi Yojana n'était pas associé à un changement statistiquement significatif pour la probabilité d'accouchement en institutions (2,42 points de pourcentage ; intervalle de confiance à 95%, IC : - 5,90-10,74) ou pour les complications liées à l'accouchement (6,16 points de pourcentage ; IC à 95% : - 2,63-14,95). Les estimations utilisant les données DHLS-3 étaient semblables à ces résultats. Les analyses des dépenses des ménages ont indiqué que les dépenses moyennes des ménages pour les accouchements dans le secteur privé n'ont pas baissé ou très peu pendant le programme Chiranjeevi Yojana. Conclusion Le programme Chiranjeevi Yojana semble n'avoir eu aucun impacts significatif sur le taux d'accouchement en institution ou dans les résultats de santé maternelle. L'absence de diminution estimée dans les dépenses des ménages pour les accouchements dans les secteurs privé mérite une étude plus approfondie.
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