Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS sR0xtmsI. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Estimer le surcoût sur 5 ans d'un changement de politique, avec le passage du protocole de l'Option B à celui de l'Option B+dans le cadre de la prévention de la transmission de la mère à l'enfant (PTME) du virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Méthodes Des données issues d'études de coûts et d'autres sources publiées ont été utilisées pour déterminer le coût, par femme et par cohorte (1000 femmes qui allaitent et 1000 femmes qui n'allaitent pas), du passage de l'Option B (traitement partrithérapie antirétrovirale [ARV] de la mère pendant la grossesse et l'allaitement, et administration quotidienne de névirapine à l'enfant pendant 6 semaines) à l'Option B+ (traitement par trithérapie ARV initié pendant la grossesse et ensuite pris à vie). Les variables utilisées pour modéliser les différents scénarios ont été la numération des lymphocytes TCD4+ (cellules CD4+) chez la mère (350-500 contre>500 cellules/mul), la vitesse de la baisse des cellules CD4+ (moyenne, rapide, lente), la situation au regard de l'allaitement maternel (oui, non) et la durée de l'allaitement (12,18 ou 24 mois). Résultats Pour les femmes présentant une numération des cellules CD4+de 350-500 cellules/mul, le surcoût pour 1000 femmes était de 157 345 dollars pour les femmes qui allaitent et de 92 813 dollars pour les femmes qui n'allaitent pas. Pour les femmes présentant une numération des cellules CD4+>500 cellules/mul, le surcoût pour 1000 femmes était compris entre 363 443 dollars et 484 591 dollars pour les femmes qui allaitent et de 605 739 dollars pour les femmes qui n'allaitent pas. Conclusion En termes de coûts, un changement de politique de l'Option B à l'Option B+est possible dans le cadre du programme PTME où les ressources sont actuellement affectées à l'Option B.
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