Résumé :
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La fin de vie, c’est l’affaire de qui ? Des médecins ? Du patient ? De son entourage ? De la justice ? De la société ? Qu’est-ce fait donc si peur dans l’aide à mourir réclamée par certains patients à bout de forces ? Qu’est-ce qui s’oppose à cette ultime liberté de disposer de soi ? Une position idéologique qui ne lâche pas prise ? La crainte des abus ? Qui décide de ce qui est raisonnable ou pas ? Au nom de quelles valeurs ? La morale religieuse est encore très prégnante dans les milieux du soin. Le problème principal aujourd’hui vient de ce que les individus qui demandent qu’on les aide à mourir se voient refuser cette aide au nom d’un respect de la loi qui ne permet pas cette assistance. Les soignants sont cependant nombreux à avoir été confrontés à cette demande, et certains y ont consenti. Certes, un patient peut toujours changer d’avis… Mais où est le problème si le dialogue est de qualité, si les soignants sont dans une écoute respectueuse de l’avis du patient ? Ce dossier donne une idée des multiples façons de finir sa vie, hélas rarement sereines, la mort restant une ultime épreuve pour celui qui part comme pour ceux qui restent. Les témoignages montrent qu’il n’y a pas de bonne façon de quitter ce monde, nous invitant à replacer encore et toujours l’humanité et la singularité de chaque histoire au centre de toute action de soin. (introd.)
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