Titre : | Le consentement aux soins des personnes à la rue |
Auteurs : | Frédérique Annane ; Carole Brizard ; Annick Delpech ; Philippe Faugeron ; Marie Francony ; Virginie Lafage ; Laetitia Larrieu ; Marie Mehu ; Amandine Papin ; Mario Redaelli ; Camille Zami ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2014 |
Description : | 71p. / ann. |
Langues: | Français |
Classement : | OE14/ (MEMOIRE EHESP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTE PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Non recours ; Sans domicile fixe ; NON-RECOURS ; Population défavorisée ; Accès soins ; Refus soins ; Consentement ; Consentement soins ; Obligation ; Relation soignant soigné ; Prise charge ; Droits malade ; Ethique ; France |
Résumé : | Si l’état de santé dégradé des personnes les plus démunies, et notamment des personnes à la rue, est régulièrement un objet de préoccupations pour les pouvoirs publics, ce rapport part du postulat que toutes les causes n’en ont pas été examinées. Ainsi, si les difficultés d’accès aux soins, tant matérielles que financières, sont régulièrement dénoncées et font l’objet de données chiffrées, tel n’est pas le cas de la problématique du non consentement aux soins. Pour autant, elle est un des facteurs expliquant le non recours aux soins, fréquemment responsable d’une altération de l’état général et d’un cumul de pathologies importantes chez les personnes à la rue. Dès lors, il convient d’en identifier les causes, qui tiennent tant aux caractéristiques particulières de ces populations qu’aux difficultés d’adaptation du système de santé à ces caractéristiques. Dans un second temps, il est essentiel d’aborder les solutions à apporter à cette problématique. Dans le cadre d’une réflexion sur le non-consentement, l’éventualité de la mise en place d’une contrainte, sous forme d’obligation de soins, est souvent évoquée. Elle pose un véritable paradoxe dans la mesure où les professionnels de terrain craignent que leur inaction face à la non-acceptation des soins soit assimilée à une non-assistance à personne en danger, mais que la non-prise en compte du refus de la personne à la rue est assimilable à une violation d’un certain nombre de droits fondamentaux, tels que l’inviolabilité du corps humain ou l’obligation de recueil d’un consentement éclairé dans le cadre des soins. Si le groupe de travail a refusé cette solution jugée trop extrême, il s’est en revanche positionné comme force de propositions pour explorer de nouvelles pistes face à la problématique du non-consentement. Les solutions spécifiques à ces populations sont apparues nécessaires à court terme mais l’objectif reste de tendre vers une prise en charge universaliste des personnes à la rue. (R.A.) |
Diplôme : | MIP Module interprofessionnel de santé publique |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
En ligne : | http://documentation.ehesp.fr/memoires/2014/mip/groupe_11.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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077206 | OE14/0024 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
mip/groupe 11 URL |