Résumé :
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Le concept de risques psychosociaux est tout juste émergent en France, mais s’impose comme un fait de société. Il s’est développé à partir de la reconnaissance progressive de liens établis entre diverses pathologies et/ou troubles et le travail. Dans un premier temps, il s’agissait d’un modèle biomédical classique du risque professionnel : les troubles musculo-squelettiques, comportant une dimension « objective » directement associée à des activités professionnelles. Les risques psychosociaux se sont ensuite imposés à travers les approches de différentes disciplines. Ils sont dus aux bouleversements dans l’organisation même des différents métiers, sur fond d’incertitude, d’adaptation ou de mutation permanente, et découlent d’une notion très contemporaine : le « stress ». Dans un tel contexte, la représentation que chacun se fait de sa valeur personnelle, de la reconnaissance à attendre des autres, donc de son identité, peut se trouver chaque jour remise en question. Les écarts entre les attentes et la réalité, les conflits entre divers univers – professionnels, familiaux, personnels – constituent autant de sources potentielles de mal-être et de souffrance. L’épuisement professionnel – burnout – en est la conséquence directe.
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