Résumé :
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Sept ans après la loi du 6 août 2004 révisant les premières lois dites de bioéthique, la loi du 7 juillet 2011 s'est efforcée à son tour d'adapter les textes en vigueur aux évolutions de la science et de la société. Pour autant, cette loi n'a pas consacré de véritables bouleversements en la matière. Si un certain nombre de problèmes ont été réglés (ratification de la Convention sur les droits de l'homme et la biomédecine, recherches impliquant la personne humaine, interdiction du prélèvement des cellules du sang de cordon dans un but égoïste...), d'autres demeurent en suspens comme le développement des neurosciences, la définition du modèle familial susceptible de bénéficier (ou non) des techniques de l'AMP ou encore l'essor, au sein de l'Union européenne, des tests génétiques en accès libre (TGAL). Autant de questions sur lesquelles les contributeurs à ce dossier tentent d'apporter des éléments de réponse.
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