Résumé :
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En 2011, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne BACHELOT, a installé quatre groupes de travail, "chargés d'étudier le financement, la prospective, les modes de prises en charge et la place du vieillissement". Première étape du chantier de la réforme de la dépendance, finalement reportée à 2012, les groupes ont rendu leur rapport en juin 2011. Il s'agissait à la fois d'estimer les coûts et d'imaginer les modalités de financement de cette prise en charge. Les instances productrices de données, notamment l'Institut national d'études démographiques (Ined) et la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), ont fourni les données issues de multiples enquêtes et travaux épidémiologiques qui ont servi de base à la réflexion. Tous les éléments démographiques, statistiques et épidémiologiques sont indispensables pour alimenter la réflexion collective et prévoir le financement des dépenses engendrées par le vieillissement de la population. De choix financiers, sociaux et politiques sont à échéance très rapprochée. Le maintien et le développement des grands travaux statistiques et épidémiologiques, enquêtes et cohortes, qui seuls sont à même de fournir les éléments chiffrés nécessaires aux projections dans le futur, ont un coût important, mais c'est à ce prix que la France pourra anticiper les changements démographiques à venir.
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