Résumé :
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La crise économique a frappé l'Espagne avant que la psychiatrie espagnole ait atteint des standards de qualité européens, surtout dans les soins aux troubles mentaux graves et dans le développement du sociosanitaire. L'Espagne est toujours à la queue des pays européens en ressources humaines et matériels et cela ne va pas s'améliorer. Au "malaise de vivre le quotidien", auquel la psychiatrie, communautaire ou pas, avait tant de mal à répondre, il faut ajouter maintenant les conséquences d'une crise d'une intensité jamais connue auparavant. Il se peut que cette crise ait des retombées sociologiques profondes en Espagne y compris sur la morbidité psychiatrique, sur lesquelles il est encore trop tôt pour se prononcer.
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