Résumé :
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La découverte, au milieu des années quatre-vingt-dix, de l'Association entre l'Allèle ApoE-4 et un risque accru de développer la forme tardive de la maladie d'Alzheimer, a été annoncée a l'époque, a la fois dans la presse scientifique et dans les médias, comme un résultat significatif. Pourtant, ceux qui traitent la maladie d'Alzheimer considèrent que cette découverte scientifique est sans intérêt au plan clinique. Cet article montre comment la communauté des spécialistes de la maladie d'Alzheimer en est arrivée a cette conclusion, en analysant le développement d'un consensus contre les tests cliniques de dépistage de l'ApoE-4. L'argument principal de l'article est que, bien que cette opposition soit formulée en termes techniques, il s'agit d'une prise de position éthique qui, en tant que telle, soulève la question des rapports entre experts scientifiques, d'un côté, et bioethiciens de l'autre. (RA)
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