Résumé :
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Les auteurs partant de la définition de la voix en psychanalyse ainsi que du rôle qu'elle joue en tant qu'objet pulsionnel dans la constitution du sujet, proposent de définir l'autisme, métapsychologiquement, comme un tableau clinique résultant du refus actif de la voix de l'Autre et partant de son offre de s'inscrire, à partir de mots, dans le champ du langage et de la parole. Ce refus constituerait un choix : celui de ne pas s'aliéner à la voix de l'Autre. En s'appoyant sur cette hypothèse, les auteurs proposent de prendre en compte, à l'occasion de la prise en chage des sujets autistes, les dimensions de l'appel et de l'adresse caractéristiques de la dydamique de la pulsion invocante pour les mettre en centre de leur intervention... (RA)
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