Titre :
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Surdités : entre handicap et minorité culturelle (2011)
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Auteurs :
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Rémy Puyuelo, éd. ;
Andrea BENVENUTO, coor. ;
Marie-Laure BERALS, coor. ;
Corinne BLOUIN, coor. ;
Lydie CANDEIAS, coor. ;
Nicolas CARRERE-BORDEHORE, coor. ;
Nathalie Clavier, coor. ;
Jean DAGRON, coor. ;
Virginie DENIS, coor. ;
Florence Encrevé, coor. ;
Marie ESPONDE, coor. ;
Cecile Garcia, coor. ;
Mireille Golaszewski, coor. ;
Lin Grimaud, coor. ;
Claudine HACKIERE, coor. ;
Anne HONEGGER, coor. ;
Catherine John, coor. ;
Jacques LAGARRIGUE, coor. ;
Christine MAUTRET-LABBE, coor. ;
André Meynard, coor. ;
Claire-Marie PYLOUSTER, coor. ;
Paule Sanchou, coor. ;
Corinne SARRAZIN-AURIOL, coor. ;
Emilie SEYES, coor. ;
Véronique SORIANO, coor. ;
Christophe TOUCHAIS, coor. ;
Benoît VIROLE, coor.
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Empan (83, 2011)
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Pagination :
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7-129
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Intégration scolaire
;
Norme sociale
;
Représentation
;
Accès information
;
Communauté
;
Multilinguisme
;
Personne handicapée
;
Psychologie
;
Psychologue
;
Intégration professionnelle
;
Surdité
;
Représentation sociale
;
Trouble audition
;
Scolarisation
;
Métier
;
Diagnostic précoce
;
Vie quotidienne
;
Enseignement
;
Adolescent
;
Ecole élémentaire
;
Elève
;
Enseignement primaire
;
Adulte
;
Education inclusive
;
Annonce handicap
;
Etudiant
;
Implant phonatoire
;
Enseignement supérieur
;
Histoire
;
ESMS
;
Parent
;
Université
;
Famille
;
Vie sociale
;
Enfant
;
Handicap auditif
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Résumé :
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La surdité pose la question de la communication humaine du point de vue de la technique - médicale, pédagogique, linguistique - mais aussi sous les aspects psychosociaux des échanges intra et inter groupes. Au-delà des problèmes sociolinguistiques, elle induit des questionnements sociopolitiques plus larges. Elle interroge aussi la contrainte du remaniement identitaire individuel impliqué dans toute construction de liens d'appartenance groupale. Affectant la communication, la surdité tend à être représentée comme un événement social négatif. Pourtant, subvertissant l'identité induite d'handicapés, les sourds ont, de longue date, généré de la réalité sociale en se constituant en entité sociopolitique, par le biais notamment de l'invention et de la légitimation de la langue des signes. Parallèlement, le développement des technologies médicales, notamment de l'implant cochléaire qui permet aux sourds d'entendre le langage vocal - s'il constitue une avancée capitale, donnant espoir aux parents et ouvrant l'enfant sourd sur le monde - pose un nouveau problème. En effet, l'implant ne va-t-il pas faire de la surdité une entité clinique vide et de la communauté sourde un groupe social désaffecté ? (RA)
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