Résumé :
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Le modèle français de sécurité sociale, né d'un compromis entre la vocation "universelle" et l'approche "professionnelle" connaît d'importantes évolutions. La généralisation, voire l'universalité, la baisse du degré de socialisation publique des risques maladie et vieillesse, l'encadrement juridique de la médecine libérale et le renforcement du rôle de l'Etat sont autant de signe de la pénétration des principes beveridgiens dans l'édifice bismarckien. La question est toutefois de savoir si ce phénomène est amené à simplifier ou s'il peut être simplement considéré comme conjoncturel. (RA)
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