Résumé :
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Pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, l'activité met souvent en opposition la sécurité avec l'autonomie, car celle-ci est source de dangers (désorientation, blessures, etc.). Cela amène souvent les soignants à restreindre les activités de la personne concernée afin de garantir sa sécurité. Son autonomie en souffre et diminue donc avec le reste de ses compétences à agir. Pourtant, malgré les pertes causées par la maladie, de nombreuses ressources sont conservées et doivent être explitées, notamment grâce à l'ergothérapie. Réalisé entre autres à partir des communications de deux journées thématiques organisées par l'IFPEK de Rennes et l'IFE de Bordeaux en 2010, ce numéro fait part des pratiques innovantes et s'inscrivant dans les nouvelles orientations de la politique de santé (ESA, UHR et PASA). Par ailleurs, il propose, pour la première fois en France, un des écrits de Maud GRAFF qui présente une étude inédite "démontrant l'efficacité de l'ergothérapie sur le fonctionnement des personnes démentes et la qualité de vie de leurs aidants."
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