Résumé :
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Les positions des différents professionnels impliqués dans la confrontation au handicap se rencontrent au travers des effets miroirs qui, inconsciemment, sont convoqués et mobilisés. Des mouvements complexes sous-jacents viennent interférer dans l'accession à la reconnaissance de l'enfant handicapé comme sujet de son devenir, "handicapté" qu'il est dans des fantasmes et des désirs ambivalents et contradictoires, risquant de la maintenir dans un statut d'être pensé, parlé et agi. Un exemple clinique d'intégration scolaire d'un enfant infirme moteur illustre ce propos. De ce travail sur le handicap, la notion de captation peut être extraite, pour des enfants qui, comme les enfants handicapés, sont étiquetés au point de ne plus pouvoir se positionner comme sujet. Ce peut être un enfant malade, surdoué, hyperactif... Quelques vignettes clinique illustrent cet élargissement. Comment la notion de captation, issue du champ du handicap, peut-elle être utile, voire généralisée à la clinique de la subjectivité ? (RA)
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