Résumé :
|
Dans les maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson, les processus psychologiques et adaptifs n'ont pas été beaucoup étudiés, alors qu'il a été démontré que ces derniers avaient un impact important sur la qualité de vie. Dans le présent article, les auteurs cherchent à mettre en avant les différences et les similitudes concernant le coping en lien avec la qualité de vie, eu égard aux différences en termes d'âge, de sexe, du moment où la maladie a débuté et du type de lésion. Leur travail met en évidence le fait que la dimension psychosociale de la qualité de vie est préservée dans les deux maladies considérées. Il souligne également que les deux facteurs associés à une mauvaise qualité de vie sont la dépression et les stratégies de coping centrées sur l'émotion. De plus, ces variables sont étroitement associées à la forme clinique dans la sclérose en plaques et aux signes moteurs dans la maladie de Parkinson. Ils discutent ici l'importance, premièrement, d'identifier ces manifestations chez les patients atteints de sclérose en plaques et de Parkinson et, deuxièmement, d'offrir aux patients des interventions adaptées aux caractéristiques de chaque trouble. (RA)
|