Résumé :
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La prise en charge médicale des patients, victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) est bien codifiée. Concernant les troubles sexuels, des efforts sont à faire en matière d'information et d'explications. Car si 80 % des patients parviennent à marcher à l'issue de l'accident, plus de la moitié des patients gardent des difficultés dans l'accomplissement de leur sexualité. Malgré des réticences d'ordre moral ou privé, l'auteur a tenté d'explorer la sémiologie des troubles sexuels rencontrés par cette population et d'en inventorier les causes possibles. En 2008-2009, 16 patients ont accepté de revenir en entretien et de remplir, avec le médecin, trois questionnaires. L'autonomie des patients (indice de Barthel), leur état thymique (score de Beck) et la qualité de leur sexualité (questionnaire de Hudson) ont été successivement évalués. Près de 40 % des sujets ont répondu à nos questionnaires (onze hommes et cinq femmes). Parmi les patients dont la sexualité est jugée médiocre, il n'a pas été retrouvé de corrélation avec la prise d'un traitement médicamenteux lourd. Par ailleurs, l'échantillon a été jugé trop faible pour retrouver une corrélation entre la qualité de la sexualité et l'indice d'indépendance ainsi que de corrélation entre l'état dépressif, la latéralité de la lésion cérébrale et la qualité de la sexualité.
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