Résumé :
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Parmi les différents types de handicap, la perte de la motricité est particulièrement sévère dans les conséquences et les souffrances qu'elle engendre tant au niveau physique que psychique. Il en résulte des situations de handicap particulièrement difficiles et persistantes. Pour ces personnes, la robotique d'aide au handicap moteur peut être une alternative pertinente dans la mesure où elle offre de nouvelles possibilités d'action sur l'environnement. Cependant, un certain nombre de travaux montrent l'existence de problèmes liés à l'acceptation de ces systèmes par les personnes à mobilité réduite. D'une part, le caractère décisif du processus d'adaptation au handicap qui conditionne le point de vue (subjectivité) de la personne sur son état fonctionnel et situationnel. D'autre part, le manque de prise en considération de la personne à mobilité réduite dans la conception des aides techniques robotisées. À partir du modèle théorique du système d'identification et de mesure du handicap (SIMH), cet article propose des préconisations qui visent à prendre en compte la personne à mobilité réduite dans la conception d'aides techniques robotisées et à favoriser son acceptation du dispositif. (RA)
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