Résumé :
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A l'hôpital, l'approche de la maladie et des malades se fait de plus en plus sur un mode matérialiste, rationnel et cartésien, notamment à travers le développement des programmes d'éducation thérapeutique. Les malades, eux, n'ont plus de lieux pour exprimer leurs peurs, leurs angoisses et leur subjectivité. Pour répondre à ce besoin d'écoute de la souffrance exprimé par les malades, les familles, mais aussi les soignants, les psychologues cliniciens sont les professionnels les plus à même de donner un sens et un contenu authentique à cette demande. Ce dossier veut affirmer que les psychologues cliniciens ont toute leur place à l'hôpital, dans les services de médecine générale, dès l'annonce du diagnostic des maladies graves.
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