Résumé :
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(...) A partir des années trente du 19e siècle, on assiste à la floraison de plus d'une dizaine de dactylologies, toutes destinées à faciliter la communication des sourds-muets. Aucune n'a survécu à la vague oraliste, consécutive au congrès de Milan de 1880. Un seul de ces systèmes eut une existence et une reconnaissance institutionnelle pendant plus de cinquante ans. Son objectif était d'ailleurs différent : permettre l'enseignement simultané des sourds et des entendants et/ou l'intégration d'enfants sourds à l'école primaire. Il s'agit de la méthode phonomimique d'Augustin GROSSELIN, qui suscita aussi un intérêt chez les pédagogues (...) pour l'apprentissage de la lecture des enfants entendants. Les idées et les méthodes d'Augustin GROSSELIN n'ont pas totalement périclité. L'idée d'associer représentation gestuelle et représentation graphique, pour favoriser l'apprentissage de la lecture chez l'enfant malentendant, déficient intellectuel ou dyslexique sera aussi brillamment illustrée par Suzanne BOREL-MAISONNY qui publiera sa méthode phonétique et gestuelle en 1949. L'expression de valeurs phonétiques de manière visible visant à former une sorte de langage qui permet aux relations de s'établir entre les parlants et les sourds trouvera aussi sa place dans l'éducation des sourds grâce au langage parlé complété (LPC). (RA)
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