Résumé :
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Retenir une aide humaine 24 heures sur 24 peut être considéré comme un échec, car il n'aura pas été possible d'apporter des solutions permettant à la personne handicapée de retrouver un minimum d'autonomie et d'indépendance. L'évaluation des besoins en auxiliaire de vie doit corréler l'étude des capacités restantes avec l'étude du bilan situationnel. Les séquelles motrices pures sont facilement évaluables par un examen clinique précis et le bilan d'indépendance par une mise en situation. Le problème du blessé traumatisé crânien grave réside dans le fait que très souvent les séquelles sont peu apparentes. L'évaluation ne peut se faire sans avoir un interrogatoire précis sur les actes de vie quotidienne que la victime peut faire seule, non seulement sur le plan de l'exécution mais également sur le plan de la spontanéité. Lorsque le retour à domicile n'est pas possible, l'auteur propose une alternative au placement en établissement, la maison familiale dite "maison des quatre". Une structure implantée dans la cité à proximité d'un ensemble de services (transports en commun, centres commerciaux), encadrée par un personnel qualifié, dans laquelle vivent quatre traumatisés crâniens qui sont colocataires ; chaque résident contribue aux dépenses, participe aux activités domestiques, a la possibilité de sortir...
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