Résumé :
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L'auteur se penche sur les obstacles à une réelle démocratisation du processus de l'évaluation interne par les usagers. Dans les établissements ou services, on peut constater l'évidente difficulté à mettre en oeuvre la participation des usagers à l'évaluation interne, une incompréhension de cette obligation, quelquefois un refus, souvent de la perplexité, qu'une série d'arguments techniques, financiers, procéduraux ou idéologiques vient justifier. Dans le champ social et médico-social, cette forme d'association-participation se heurte aux rapports sociaux inégalitaires inhérents à la structure même de l'activité. Interrogés, la plupart des acteurs reconnaissent l'écart majeur entre projet et pratique et s'en remettent à de "bonnes" raisons : incapacités cognitives, déficiences diverses, instabilité, langage et connaissances limitées. L'auteur conclut que l'approche démocratique et impliquante doit être au coeur des projets de formation.
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