Résumé :
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Cette étude, menée par interviews auprès de cinq jeunes sourds québécois, a permis de constater que la surdité n'amène pas nécessairement ces jeunes à se sentir exclus du monde qui les entoure ni handicapés par rapport aux autres jeunes. Cependant, certains éléments comme l'indifférence des enseignants face à leurs besoins, les problèmes de conversations orale ou l'absence d'un mode de communication commun dans leur famille peuvent amener les jeunes sourds à se sentir isolés ou tout simplement incompris. Plusieurs facteurs, comme l'ouverture d'esprit, la capacité à demander de l'aide, la compétence sociale, l'appui familial et le lien avec la communauté sourde peuvent atténuer ces difficultés. Les auteurs se posent la question de l'utilisation de ces résultats auprès des professionnels travaillants avec les jeunes sourds.
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