Résumé :
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Les demandes de consultations en pédopsychiatrie pour motif d'hyperactivité, avec ou sans troubles de l'attention (TDAH), sont en très nette augmentation ces dernières années. L'hyperactivité est actuellement le trouble psychopathologique le plus fréquent chez le jeune enfant. Cette évolution peut être liée à la médiatisation dont il fait l'objet et l'abaissement du seuil de tolérance aux troubles de l'agir et aux conduites externalisées dans une société "hypercontrôlée".(...) L'approche européenne, minoritaire, ne dissocie pas le trouble de son contexte environnemental et fait une place plus grande aux troubles de l'affectivité, à la structuration de la personnalité et aux relations intrafamiliales. C'est cette seconde approche que les auteurs développeront, en privilégiant deux temps : d'une part, les processus de séparation-individuation, symbolisation et socialisation ; et, d'autre part, dans la mise en place du processus de narcissisme secondaire, la place des instances psychiques que sont l'Idéal du Moi, le Moi idéal et le Surmoi. Ils mèneront également une réflexion sur l'évolution sociétale et le fonctionnement familial, en éclairant le rôle maternel et paternel dans la genèse des troubles de l'hyperactivité. Les auteurs proposent, à l'issue de cette réflexion clinique, la distinction de deux types cliniques d'hyperactivité qu'ils vont discuter sur la base de leurs pratiques et des travaux issus de la littérature... (RA)
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