Résumé :
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La possibilité de création et surtout d'un financement pérenne pour les groupes d'entraide mutuelle par la circulaire du 29 août 2005 constitue pour les "usagers de la santé mentale", une indéniable avancée pour la promotion de leurs droits reconnus récemment par la loi de janvier 2002 et celle du 11 février 2005. Grâce à la circulaire, les usagers devront se prendre en charge et dessiner le contour de leurs activités ; ils bénéficieront pour cela de l'aide d'animateurs, mais ils devront également être parrainés par une association reconnue. Cet article examine la nouvelle place assignée aux GEM. La lutte contre l'exclusion et la stigmatisation passent-elles par des pratiques inclusives ? Les risques de l'inclusion sont aussi ceux d'une uniformisation des réponses, d'une normalisation.
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