Résumé :
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Le propos consiste à montrer que ce qui fonde la distinction éthique entre différents actes ou omissions posés par des soignants dans le cadre de l'accompagnement de la fin de vie réside dans l'intention de l'agent qui anime de l'intérieur ces pratiques. Protéger la droiture de l'intention en explicitant de manière juste les mots en débat, en développant une théorie du double effet authentique, en définissant précisèment ce que recouvre l'euthanasie, nous permet de sortir de l'utilitarisme contemporain, lequel récuse toute intériorisation. Véritable démarche éthique, ce travail de clarification sémantique est aussi la première forme de respect que nous devons aux personnes en fin de vie. (RA)
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