Résumé :
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La dyspraxie de l'enfant recouvre une symptomatologie du geste et de la spatialisation décrite depuis quelques années, d'abord chez l'infirme moteur cérébral, mais aussi chez des enfants porteurs d'autres types de lésions neurologiques centrales ou chez des enfants porteurs d'un trouble du développement. Sont développées dans cet article, des hypothèses neurocognitives basées sur les données récentes de l'imagerie cérébrale, vérifiées chez l'adulte cérébrolésé. L'auteur formule une démarche clinique qui s'appuie sur ces hypothèses et qui permet de différencier deux types de dyspraxies : - l'une reposant sur une atteinte des fonctions pariétales et touchant les rapports à l'espace eux-mêmes (mouvement, orientation, forme...) ou entre le sujet et l'espace environnant ; - l'autre reposant sur une atteinte des fonctions frontales et ayant trait à ce qui concerne la façon d'organiser l'espace (attention visuelle, stratégie spatiale ou corporelle...). Une rééducation différenciée découle de cette partition clinique. (RA)
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