Résumé :
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Si l'origine des troubles du comportement apparaît comme multi-factorielle, il est manifeste que les relations parent/enfant jouent un rôle aussi bien comme facteurs de risque que de résilience. Elles sont un médiateur essentiel entre disposition tempéramentale et devenir comportemental. La pathologie individuelle débuterait par des troubles précoces des relations, la qualité de l'attachement en étant la bonne illustration. Selon les auteurs, il est justifié de proposer, sur le modèle des études menées par OLDS, une intervention précoce, dès le dernier trimestre de la grossesse, régulière et prolongée jusqu'au deux ans de l'enfant et d'évaluer si, en France, on peut aussi infléchir la prévalence des facteurs en cause (comme la dépression maternelle) ainsi que les troubles du comportement en eux-même.
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