Résumé :
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La personne handicapée fait souvent l'objet de déni en tant qu'être simplement sexué. Cette réalité est évoquée par Françoise VATRE séxopédagogue et Vincent FRIES, licencié en psychologie et en communication sociale. Les deux auteurs montrent à quel point la personne handicapée physique est peu reconnue dans son vécu sexuel et affectif, même si l'on observe des évolutions dans ce domaine. Françoise VATRE dénonce le pouvoir des valides par rapport aux non valides en matière de vie affective et sexuelle. Vincent FRIES exprime les rejets, les exclusions, les désirs non réalisés en tant que personne gravement myopathe, lorsqu'il y a recherche de partage amoureux avec des partenaires potentiels. Pour Bernadette SOULIER, la médecine de la réadaptation doit contribuer à l'acceptation du handicapet à la reconnaissance de la personne handicapée, dans la plénitude de sa vie sexuelle. Catherine AGTHE DISERENS évoque l'aide directe pour l'épanouissement affectif et sexuel, suite à une expérience initiée en Suisse. Le témoignage de René-Claude LACHAL, repris dans le journal "Le monde", prolonge directement la réflexion de Catherine AGTHE. Son point de vue de personne tétraplégique renfonce la nécessité d'ouverture et de changement des modalités. Pour Michel MERCIER l'évolution des mentalités implique un changement des représentations sociales et des positions éthiques tant des professionnels que des chercheurs.
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